Flor
Flor se lève à 5h pour arriver en métro à son travail de femme de ménage à 6h.
Giovani tête son biberon et s'endort bercé par le voyage dans le reboso.
Le petit déj. terminé, la famille de son employeur disparait à l'école et au boulot pour revenir déjeuner vers 15h30.
L'homme des poubelles agite une clochette dans la rue vers 8h.
Flor lave chaque jour la maison du haut en bas à grandes eaux. Les patios la cuisine la salle à manger le salon les huit chambres et les quatre salles de bain. Le lundi elle fait les courses pour la semaine, au marché et à la Sumessa. Elle note les dépenses dans un grand livre et décide les menus qu'elle cuisinera.
Giovani doit être sage et dormir beaucoup, attaché dans sa poussette pour éviter de tomber.
Aujourd'hui, en route vers la Sumessa, Flor a vu les flics encercler un voleur au coin de la rue Bajio à côté de la maison. Ça la fait flipper l'idée que des voleurs traînent dans le coin. Heureusement en face un gardien surveille la rue pour le compte de la petite clinique.
A 19h son Giovanni sous le bras elle rentre chez elle en métro.
A la même heure une vague, un mur humain coule par les escaliers mécaniques. Des milliers de milliers de travailleurs silencieux et pressés s'engouffrent dans les couloirs et s'entassent sur les quais.
Je filme sans regarder, tant la foule qui se déverse m'impressionne. A la limite de l'angoisse.
Mexico
Giovani tête son biberon et s'endort bercé par le voyage dans le reboso.
Le petit déj. terminé, la famille de son employeur disparait à l'école et au boulot pour revenir déjeuner vers 15h30.
L'homme des poubelles agite une clochette dans la rue vers 8h.
Flor lave chaque jour la maison du haut en bas à grandes eaux. Les patios la cuisine la salle à manger le salon les huit chambres et les quatre salles de bain. Le lundi elle fait les courses pour la semaine, au marché et à la Sumessa. Elle note les dépenses dans un grand livre et décide les menus qu'elle cuisinera.
Giovani doit être sage et dormir beaucoup, attaché dans sa poussette pour éviter de tomber.
Aujourd'hui, en route vers la Sumessa, Flor a vu les flics encercler un voleur au coin de la rue Bajio à côté de la maison. Ça la fait flipper l'idée que des voleurs traînent dans le coin. Heureusement en face un gardien surveille la rue pour le compte de la petite clinique.
A 19h son Giovanni sous le bras elle rentre chez elle en métro.
A la même heure une vague, un mur humain coule par les escaliers mécaniques. Des milliers de milliers de travailleurs silencieux et pressés s'engouffrent dans les couloirs et s'entassent sur les quais.
Je filme sans regarder, tant la foule qui se déverse m'impressionne. A la limite de l'angoisse.
Mexico
Commenter cet article
C
C
S
C